Poème qui ne mérite pas de titre
Tu passes à côté de moi,ne m’accordant aucun regard.
Depuis déjà un mois, tu
n’es plus le même à mon égard.
Tu ris de moi, tu me méprises, quelle
faute ai-je donc commise.
Pour que tu m’en veuilles autant, pour que tu
oublies notre amitié d’antan.
Moi je t’aimais, c’est vrai, pourtant je ne
te l’ai jamais avoué.
Car au fond de moi je craignais que tu ais envie de me
laisser.
Tu l’avais sûrement deviné, moi qui croyais bien avoir
camouflé,
cet amour qui me rongeait et qui la nuit me
réveillait.
Est-ce l’amour qui de moi t’a éloigné. Est-ce mon coeur qui
s’est dévoilé.
Sans qu’il m’en souffle un mot, est-ce que ce sentiment est de
trop
Pourquoi ne m’en as-tu pas parlé, si cela te
tourmentait,
Pourquoi t’être plutôt éloigné, sans me dire que tu t’en
allais.
Tu es parti, tu m’as délaissé, me laissant le coeur
meurtri
Peut-être aurions-nous pu en discuter. Peut-être aurais-je
compris.
Est-ce déjà la fin de l’histoire. Ne vient-elle pas juste de
commencer.
Ou bien est-ce ma mémoire, qui m’a encore trompée.
Il
est vrai qu’en ta présence, les semaines défilaient rapidement
Les saisons
n’avaient plus d’importance. J’étais bien, tout simplement.
Si c’est
aujourd’hui vraiment qu’on doit se quitter
Laisse-moi au moins, une dernière
fois
Te parler comme si rien ne s’était passé
Te taquiner, comme
autrefois
Te sourire, te chatouiller
Te regarder dans les
yeux
Avant que ne retombe la réalité
Avant de te dire adieu...